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Pourquoi Esther Marza a modéré la soirée du 1er décembre "Etre positif : la vie avec le SIDA" ?

La curiosité est un vilain défaut, certes, mais quand cela permet de rencontrer un membre récemment arrivé dans notre UMR (juillet 2016), je crois qu’il ne faut pas hésiter…

Nous avons ainsi pris rendez-vous avec Esther Marza qui nous a tout expliqué…..

 

 

Comment vous êtes-vous retrouvée modératrice de la soirée Café-débat du 1er décembre ?

L’Université de Bordeaux m’a recrutée comme maître de conférences il y a deux ans. J’ai rapidement pris contact avec le service Culture de l’Université car je trouve important d’ouvrir la Science au Grand Public et cette formule qui combine le théâtre (ou toutes formes d’expression des émotions) et les sciences est très intéressante. Ainsi cette année au mois de mai, j’avais organisé une soirée Lecture-Conférence sur le thème de Tchernobyl avec une lecture d'extraits de la Supplication de Svetlana Alexievitch réalisée par deux comédiens professionnels et une conférence sur la toxicité nucléaire réalisée par le professeur Jean-Paul Bourdineaud, qui fait partie de notre UMR. Dans le même esprit, nous avons participé au mois d’octobre à la fête de la Science en accueillant sur deux jours plus de trois cent jeunes de tous niveaux.

 

Profitons de cette rencontre pour vous demander comment vous êtes arrivée dans l’équipe de Rémi Fronzes  ?

J’ai commencé mes études à Bordeaux à l’IBGC sur la levure S.cerevisiae, puis à l’Université de Bordeaux I où j’ai obtenu ma thèse dont le sujet d’étude portait sur le Zebra Fish. J’ai fait cinq années en post-doc à Londres dans une équipe qui étudiait le rôle des lipides sur le nématode. De retour en France, j’ai rejoint l’équipe de Chevet toujours sur le nématode mais axée sur l’analyse du stress du réticulum endoplasmique. J’ai ensuite travaillé trois ans à l’Institut Pasteur, Paris, dans le groupe de virologie structurale dirigé par l’académicien  Felix Rey. Là je me suis perfectionnée en biologie structurale, notamment sur la technique de tomographie. Le sujet d’étude concernait les mécanismes de fusion chez les Eucaryotes. Ces compétences dans la tomographie et le mécanisme de fusion des virus qui m’ont permis de me rapprocher de l’équipe de Rémi Fronzes qui se trouvait alors à l’Institut Pasteur. J’ai tout naturellement suivi l’équipe à Bordeaux et j’ai donc été recrutée comme maître de conférences par l’Université de Bordeaux.

 

Dans la NL#3, nous avions rencontré Thierry Noël qui avait pointé le poids du volume d’enseignement demandé aux enseignants chercheurs (« Ce volume est difficilement compatible avec un enseignement de qualité et une recherche de haut niveau »). Comment se passent vos débuts en tant que maître de conférences ?

Durant les deux premières années d’un maître de conférences, ce volume d’enseignement est réduit de 192h à 148h, cela soulage un peu mais il est vrai que cela laisse peu de temps pour développer sa recherche. Quoiqu’il en soit je prends beaucoup de plaisir à enseigner et heureusement j’ai une étudiante Master2 qui maintenant commence sa thèse.

En conclusion, je suis heureuse de mon retour sur Bordeaux où j’apprécie le cadre de vie qui est très agréable et j’ai la chance d’avoir un poste où je m’épanouis. 

Cette lettre est publiée par le comité de rédaction de la Newsletter de l'UMR5234

Pour toute question concernant cette lettre, écrivez à Christina Calmels.

Responsable de la publication : Frédéric Bringaud

Responsables de la rédaction : Christina Calmels et Patricia Pinson

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