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« Le premier maillon de la chaîne »

Vous les croisez tous les jours, ils accomplissent des taches nécessaires à la vie de l’UMR, mais vous ne savez peut être pas exactement ce qu’ils font.  C’est pourquoi nous sommes partis à la rencontre des agents du service commun de laverie. Ils sont 4 adjoints techniques répartis sur l’ensemble de l’unité et travaillent sous la direction de Corinne Arpin :

Catherine Garbuio-Alis (ou Cathy) du 2B 1er étage, Jacqueline Marcos du 3A 1er étage, Nathalie Chalard Peyron et Mohamed Mazouz (ou Hamid) du 3A 3ème étage.

Quelles sont leurs fonctions ?

Travaillant pour l’ensemble du personnel de l’UMR, ils doivent savoir faire preuve de polyvalence dans leur travail.

Outre la préparation de matériel stérile (pointes pour pipettes, tubes eppendorf), chacun a différentes responsabilités afin d’améliorer notre quotidien au sein du labo.

Ainsi, ils s’occupent de l’évacuation des déchets, ils assurent le nettoyage des différents pièces de l’unité, et ils gèrent la maintenance de nombreux appareils : lave-vaisselle, lave-linge, machine à glace, autoclave… Ils gèrent de nombreux stocks  (pointes, tubes etc) en participant à leur commande pour l’ensemble des équipes pour lesquelles ils travaillent. Ils ont également en charge le courrier 2 fois par semaine.

De plus, chacun a ses propres spécificités. Par exemple, Hamid entretient le  révélateur de films et un parc de pipettes. Nathalie aliquote des antibiotiques et prépare les milieux et les tampons. Cathy participe au nettoyage des équipements du P2. Jacqueline stérilise les pipettes en verre pour la culture cellulaire.

Pour pouvoir effectuer toutes ces tâches, les laveries sont équipées de matériels pour préparer l’eau MilliQ et l’eau osmosée, de matériels de nettoyage : lave-vaisselle, lave-linge, de matériels de stérilisation : autoclaves, fours Poupinel et de machines à glace.

Conscients de l’importance de leur travail, ils savent à quel point une stérilisation sans faille assure des conditions optimales pour la réalisation d’expériences sensibles.

Verre et plastique 

Pour préparer la verrerie, celle-ci est lavée puis séchée. Les pièces devant être stérilisées sont autoclavées à la demande, un scotch témoin collé sur la verrerie permet de contrôler la qualité de la stérilisation.

Les récipients en plastique peuvent également être stérilisés à la demande dans l’autoclave.

Excepté au 2B 1er étage où tout est stérilisé,  la stérilisation peut se faire pour le matériel servant à la culture cellulaire par exemple ou à la demande. Ceci permet de limiter l’utilisation des autoclaves et de libérer un peu de temps de nos agents pour d’autres fonctions.

Une petite spécificité du 3A 1er étage : des pipettes en verre sont utilisées pour la culture cellulaire. Après utilisation, elles sont nettoyées à la machine et après séchage, elles sont cotonnées une à une.  Elles sont, ensuite, stérilisées au four Poupinel avant d’être mises en place en salle de culture. Les autres étages de l’unité n’utilisent que des pipettes en plastique à usage unique.

Points positifs 

Plutôt bien installés dans leurs locaux avec un « petit coin » aménagé selon leur personnalité, ils apprécient une certaine autonomie dans la gestion de leur emploi du temps. L’ambiance avec les autres collègues est plutôt bonne et l’entraide entre eux 4 est excellente. Par exemple, Nathalie vient suppléer Jacqueline en cas d’absence au 3A 1er étage et en cas de panne de matériel, ils peuvent compter sur le prêt de matériel d’un des leurs.

Ce qu’ils aiment également dans leur métier c’est la diversité des tâches à effectuer.

Petit bémol

Hamid autoproclamé « le Patrick Sébastien du labo » réclame un peu de chaleur humaine : « si on me demande quelque chose, je souhaiterais que ce soit  avec un grand sourire ». Cependant, il insiste « nous ne sommes pas des faiseurs de miracles » même si, comme le souligne Cathy, « nous sommes le premier maillon de la chaîne ». Toutefois ils sont tous d’accord pour dire qu’ils reçoivent de la reconnaissance, en particulier lors de commandes spécifiques, et même parfois « un petit mot gentil ».

Motivés et passionnés par leur fonction, ils regrettent la difficulté d’évolution par concours interne.

Améliorations souhaitées ?

Ils aimeraient un retour sur le travail effectué afin de savoir si celui-ci est satisfaisant. Cathy et Hamid déplorent de ne pas pouvoir exposer leurs difficultés lors de réunion type « vie du labo » comme celles qui sont organisées au niveau du 3A 1er étage.

Ce dernier point soulève un problème de communication des agents de laverie avec les autres membres de l’unité. En effet tous n’ont pas d’accès direct à un ordinateur et de ce fait ne peuvent lire aisément les mails de l’unité.

Bien sûr, ils soulignent des problèmes d’équipement qui tombent en panne et ne sont pas toujours remplacés, ce qui complique certaines tâches essentielles comme la stérilisation.

Nathalie souhaiterait suivre des formations en biologie plus adaptées à son niveau de compréhension afin de mieux contribuer encore à  la recherche.

Vision de l’avenir ?

Ils émettent tous les 4 quelques craintes et surtout beaucoup d’incertitudes en ce qui concerne l’installation dans le futur bâtiment. Ils pensent être regroupés dans un local unique, plus petit avec les agents de laverie des autres unités de la FR TransBioMed, ce qui risque d’entrainer des tensions et une perte d’autonomie dans la gestion de leur emploi du temps. Jacqueline en particulier aimerait travailler pour les mêmes équipes qu’actuellement. Mais comme le souligne Nathalie, « on s’adaptera ».

Cette lettre est publiée par le comité de rédaction de la Newsletter de l'UMR5234

Pour toute question concernant cette lettre, écrivez à Christina Calmels.

Responsable de la publication : Frédéric Bringaud

Responsables de la rédaction : Christina Calmels et Patricia Pinson

Comité de rédaction : Corinne Asencio, Carole Bertinetti, Sandrine Guit, Floriane Lagadec, Paul Lesbats.

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