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My Favorite Page #13

En lisant les news ce matin, je tombe sur un article de mon site de musique heavy metal préféré mentionnant qu’un célèbre festival, le Bloodstock (jeu de mot avec Woodstock vous aurez saisi, comme leur musique, la finesse) avait l’ambition d’être l’évènement le plus « vert » de l’année. Si les hordes de métalleux assoiffés (de bière) de distorsion et de batterie à double pédale sont capables d’adopter une attitude éco-responsable, pourquoi pas nous ?

Edmund Burke disait « Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien ». Il est peut être temps d’agir !

Cet article n’a pas vocation d’imposer quoi que ce soit mais juste de sensibiliser à des comportements éco-responsables, que sûrement beaucoup d’entre vous ont déjà adoptés. Au même titre, ces quelques mots sont également une invitation à prendre de l’ampleur dans l’UMR afin de mélanger, regrouper et optimiser les idées de chacun pour limiter au laboratoire notre empreinte sur l’environnement.

 

Beaucoup de nos gestes deviennent des habitudes, le temps passe et je me rends compte de plusieurs choses absurdes que je  réalise par confort, mais à quel prix ?

En effet, combien de fois je me suis surpris à arracher 1, 2, 3 ou plus feuilles de papier essuie-tout pour essuyer une vulgaire éclaboussure venant de mon bac à glace avant de jeter le tout à la poubelle au lieu de le réutiliser… De même, comme il est simple lorsqu’on est bien assis devant sa paillasse de piocher dans son tiroir à 30cm de soi, un tube de 12 ou 50ml pour mesurer rapidement un volume dans un contenant propre alors que nous avons des éprouvettes graduées à quelques pas… Je ne ferais pas une liste de toutes les choses absurdes que l’on peut faire par facilité sous couvert d’une recherche de la perfection avec du matériel « single use », mais je souhaiterais juste faire prendre conscience que par des gestes simples nous pouvons faire, petit à petit, une différence. Nous pouvons aussi sensibiliser les plus jeunes à des pratiques de laboratoire plus responsables sans affecter pour autant l’efficacité.

Force est de constater que les mesures écologiques à grande échelle ont du mal à être mises en place. Mais nous pouvons tous en appliquer certaines ici et maintenant.

Ce qui est intéressant c’est de se demander jusqu’où nous pouvons (devons ?) aller dans cet esprit-là ? Nous n’avons aucune difficulté à penser une expérience pour qu’elle soit la moins chère possible en économisant les réactifs mais ne serait-il pas aussi judicieux et responsable de penser une expérience en tenant compte du potentiel « gaspillage de cônes et pipettes plastiques » ? A nous de voir.

Ma porte est  grande ouverte à quiconque souhaite venir échanger sur ce sujet avec la volonté secrète qu’une discussion puisse ainsi être engagée au sein de l’UMR.

 

Paul Lesbats

Cette lettre est publiée par le comité de rédaction de la Newsletter de l'UMR5234

Pour toute question concernant cette lettre, écrivez à Christina Calmels.

Responsable de la publication : Frédéric Bringaud

Responsables de la rédaction : Christina Calmels et Patricia Pinson

Comité de rédaction : Corinne Asencio, Carole Bertinetti, Sandrine Guit, Floriane Lagadec, Paul Lesbats.

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