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Vie Scientifique

Chloé Le Roy (équipe ARMYNE), Muriel Faure (équipe SpacVir), Delphine Lapaillerie (équipe MobilVir) et Corinne Asencio (équipe iMET) sont référentes des L2 de l’unité. Elles nous expliquent, en quelques points, leur mission.

 

1. En quelques mots, pouvez-vous nous décrire ce qu’est un L2 ?

Le risque biologique est un risque professionnel médié par un agent biologique. Les dangers liés à ce risque peuvent être infectieux, toxiniques ou immuno-allergiques. Conformément aux dispositions de l’article R. 4421-3 du Code du travail, les agents biologiques sont classés en 4 groupes de risque :

Un laboratoire L2 est un laboratoire de confinement pour les activités techniques réalisées avec des agents biologiques afin de protéger les utilisateurs, la population et l’environnement contre les risques biologiques de niveaux 2.

Les risques biologiques de niveau 2 concernent l’utilisation de matériels biologiques pathogènes pour l’Homme. Cela regroupe les échantillons biologiques, les MOT (Micro-Organismes et Toxines), les OGM (Organismes Génétiquement Modifiés), les cultures cellulaires, les animaux, les végétaux et les algues toxiques.

Il nécessite un espace séparé des autres laboratoires, un accès limité, des postes de sécurité microbiologique (PSM) de type 2 et des EPI spécifiques (Blouse réservée L2 avec manches serrées aux poignets, gants, surchaussures, éventuellement masque de type FFP2, lunettes de sécurité).

 

2. Comment devient-on référent L2 ?

Nous avons suivi une formation spécifique proposée par les tutelles.

Chloé : Pour ma part, l’activité de recherche de mon équipe repose sur des pathogènes de niveau 2 (chlamydiae et mycoplasmes). En tant qu’assistante de prévention, la conseillère de prévention de l’Université m’a proposé de devenir référente.

Muriel : Mon équipe travaille avec des pathogènes de niveau 2 mais également avec des lignées cellulaires modifiées nécessitant un isolement en laboratoire de sécurité niveau 2. Devenir référente du L2 de l’équipe SPACVIR était un souhait de ma part. Être assistante de prévention m’aide dans cette nouvelle fonction, notamment au niveau réglementaire.

Corinne : Les équipes du premier étage du bâtiment 3A travaillent avec des pathogènes de classe 2 (Trypanosoma, Toxoplasma, Leishmania). Je me suis proposée comme responsable du L2 en 2015 et j’ai souhaité suivre la formation de référent en 2017 afin de mieux assurer cette fonction.  

Les référents sont ensuite nommés par le directeur d’unité.

 

3. Quels sont vos rôles et responsabilités ?

Le rôle (=la fonction) d’un référent L2 est de :

Les missions (=la charge) d’un référent L2 sont de :

 

 

4. Avez-vous des interactions avec la direction de l’unité, les tutelles, les autres agents ?

Chloé : Pour ma part, je suis en contact régulier avec la conseillère prévention de l’Université. Je forme l’ensemble des utilisateurs du L2 de notre équipe.

Muriel : En tant qu’assistante de prévention, je suis en contact régulier avec les conseillers de prévention de l’université, du CNRS et de l’INSERM mais également avec d’autres assistants d’autres unités et services car nous existons sous la forme d’un réseau. Il est également prévu à terme que tous les agents formés à devenir référent L2/L3 dans les laboratoires de recherche soient structurés en réseau quelle que soit leur tutelle. Ces réseaux permettent une meilleure veille réglementaire et sont très utiles quand nous rencontrons des difficultés. J’ai des interactions avec tous les utilisateurs de notre laboratoire L2.

Corinne : Au niveau du laboratoire, j’ai des interactions avec le DU, les responsables des équipes et l’assistant de prévention Nicolas Plazolles. Je forme les nouveaux utilisateurs. J’ai également des contacts avec la conseillère prévention de l’Université.

 

5. Quelles actions sont prévues pour la mise en place du déménagement dans le nouveau bâtiment ?

Plusieurs actions sont prévues :

 

6. Quels objectifs souhaitez-vous fixer pour le nouveau bâtiment ?

Au niveau de MFP, nous sommes 5 référents L2 (avec Harald Wodrich) pour 6 équipes différentes. Nous venons de nous réunir pour pouvoir échanger et harmoniser les procédures au sein de l’unité.

Nous souhaiterions établir des règles communes d’accès aux L2 de l’unité mais aussi harmoniser la gestion des déchets biologiques, même si chaque équipe a ses propres spécificités liées aux organismes qu’elle manipule.

Avec le nouveau bâtiment, l’ensemble des L2 respectera les règles de confinement (ce qui n’était pas le cas de nombreux pseudo “L2” de la zone nord). La ventilation de ces locaux devrait garantir un confinement réglementaire ainsi qu’une bonne isolation thermique ce qui devrait améliorer grandement le confort.

L’accès sera limité aux seuls utilisateurs grâce aux badges.

 

 

Cette lettre est publiée par le comité de rédaction de la Newsletter de l'UMR5234

Pour toute question concernant cette lettre, écrivez à Christina Calmels.

Responsable de la publication : Frédéric Bringaud

Responsables de la rédaction : Christina Calmels et Patricia Pinson

Comité de rédaction : Corinne Asencio, Carole Bertinetti, Sandrine Guit, Floriane Lagadec, Paul Lesbats.

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