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Suite à l’obtention de leur doctorat, 3 anciens doctorants de l’UMR 5234 nous donnent de leurs nouvelles.  Lara Gallucci, Sarah Monic et Rija Ramanantsalama ont répondu à nos questions.

Lara Gallucci, doctorante de 2015 à 2018, sous la direction de Michael Kann

 

Après l’obtention de ta thèse, tu as quitté l’UMR 5234. Comment s’est passée ta recherche d’emploi, as-tu eu des difficultés pour trouver un poste suite à ta soutenance ?

Je n’ai pas eu beaucoup de difficultés à trouver un emploi après mon doctorat, en fait j’ai obtenu un poste avant ma soutenance. J’ai toujours aimé travailler dans le domaine de la virologie et je voulais continuer à étudier les pathogènes viraux humains. J’ai donc postulé pour un post-doc concernant un projet sur le VIH-1 dans l’équipe d’Oliver Fackler, à l’Université d’Heidelberg. Vu les expertises techniques que j’avais obtenues pendant les trois années de ma thèse en étudiant le virus de l’Hépatite B, j’ai eu la possibilité d’avoir tout de suite ce poste.

 

Peux-tu nous en dire un peu plus sur le poste que tu as occupé (où que tu occupes encore) après ton doctorat ? (Académie/industrie ; domaine/thématique ; ville/pays …)

Après mon doctorat j’ai donc déménagé en Allemagne, à Heidelberg où j’ai occupé un poste à l’université. En tant que post-doc dans l’équipe d’Oliver Fackler, j’ai travaillé sur un projet concernant les interactions entre le VIH-1 et les cellules dendritiques du système immunitaire, dans un environnement 3D. Nous avons donc étudié les implications d’un environnement tridimensionnel dans la façon dont ces cellules sont infectées et transmettent le virus à leur principale cible cellulaire, les cellules T CD4.

 

Quels sont tes projets futurs pour ta vie professionnelle ?

Pour ma vie professionnelle future, j’aimerais continuer à travailler dans le domaine académique. Pendant mon doctorat et mon post-doc, j’ai acquis beaucoup de compétences sur plusieurs pathogènes viraux et sur plusieurs techniques de recherche, et j’aimerais les exploiter en continuant à travailler sur le VIH-1 par exemple. A un moment donné, je serais heureuse de pouvoir aussi enseigner, et donc d’avoir un poste à l’université, ce qui me permettrait de combiner l’activité de recherche à celle de l’enseignement.

 

Sarah Monic, M2 puis doctorante de 2016 à 2021, sous la direction de Loïc Rivière

Après l’obtention de ta thèse, tu as quitté l’UMR 5234. Comment s’est passée ta recherche d’emploi, as-tu eu des difficultés pour trouver un poste suite à ta soutenance ?

J’ai commencé les recherches d’emploi environ 6 mois avant ma soutenance. J’ai candidaté sur le site Galaxy de l’enseignement supérieur français et recherché des postdoc sur Linkedin et sur Indeed. J’ai eu de la chance qu’un poste d’ATER se libère à Montpellier car normalement il faut candidater beaucoup plus tôt.

 

Peux-tu nous en dire un peu plus sur le poste que tu as occupé (où que tu occupes encore) après ton doctorat ? (académie/industrie ; domaine/thématique ; ville/pays …)

J’ai occupé ce poste d’ATER à la fac d’odontologie de Montpellier pendant un an. J’étais affiliée à une plateforme d’analyse protéomique. Je n’ai pas souhaité faire une autre année et j’ai commencé à postuler pour d’autres opportunités. Un post de maître de conférences pouvait potentiellement s’ouvrir en Pharmacie à Montpellier. Dans le même temps ma candidature à l’Université de Cambridge a été acceptée et j’ai donc décidé de me lancer pour partir à l’étranger pour un post-doc de 3 ans sur les trypanosomes de poissons.

Après un an à Cambridge à travailler sur la partie biologie moléculaire du projet, je continue les analyses in vivo et de live Imaging à Wageningen aux Pays-Bas.

 

Quels sont tes projets futurs pour ta vie professionnelle ?

J’aimerais trouver un poste de professeur junior durant un recrutement au fil de l’eau de l’enseignement supérieur français en pharmacie pour revenir sur ma première formation, tout en continuant la recherche. Je ne pense pas que cela soit facilement possible donc dans tous les cas, je ne fermerai pas de porte à un éventuel retour sur Cambridge par exemple.

 

 

 

Rija Ramanantsalama, M2 puis doctorant de 2016 à 2021, sous la direction de    Denis Dacheux-Deschamps

 

Après l’obtention de ta thèse, tu as quitté l’UMR 5234. Comment s’est passée ta recherche d’emploi, as-tu eu des difficultés pour trouver un poste suite à ta soutenance ?

Ayant déjà eu en tête comme projet d’après thèse de m’orienter vers le secteur privé, j’ai commencé à me préparer à la recherche d’emploi vers la fin de celle-ci (mise en forme adaptée de mon CV, recherche de relations et de contacts, prise de connaissance des différentes entreprises existantes en lien avec mon secteur d’intérêt, participation à des forums sur l’emploi). La recherche active a réellement commencé quelques semaines après ma soutenance (afin de souffler un peu pour mieux repartir). Cette recherche s’est faite en postulant à des offres sur différentes plateformes telles que Indeed, APEC, LinkedIn ou en allant directement vers l’entreprise par le biais d’une candidature spontanée.

Rechercher un emploi est un exercice long et stressant en raison de différentes situations comme l’absence d’offres, les entretiens d’embauche, l’attente et l’impatience etc. Cependant, en tant que docteurs, nous avons développé un panel de compétences extraordinaires, tant scientifiques que transverses, au cours de notre cursus qui nous permet d’avoir une réelle plus-value sur le marché du travail. Un conseil, soyez patient, les bonnes choses arrivent toujours tôt ou un peu plus tard !

 

Peux-tu nous en dire un peu plus sur le poste que tu as occupé (où que tu occupes encore) après ton doctorat ? (académie/industrie ; domaine/thématique ; ville/pays …)

J’occupe depuis plus de sept mois maintenant le poste de Consultant Applicatif pour la région Nouvelle-Aquitaine chez Leica Biosystems, la branche de Leica travaillant sur le diagnostic du cancer. Je suis basé chez moi à Talence, en télétravail, lorsque j’effectue des tâches administratives et sinon le reste du temps, je suis en déplacement dans les hôpitaux, laboratoires privés et centres de recherche sur le cancer qui travaillent avec les automates de la compagnie. L’idée est d’accompagner les « clients » (comme ils aiment le dire dans le milieu) pour le déploiement des machines, la formation des utilisateurs, le suivi scientifique, les résolutions des problèmes, la compréhension de leurs besoins en matière technologique afin de rendre un diagnostic rapide et fiable aux patients.

 

Quels sont tes projets futurs pour ta vie professionnelle ?

M’épanouir et me développer au maximum dans le poste que j’occupe aujourd’hui, les projets futurs viendront avec.

 

Cette lettre est publiée par le comité de rédaction de la Newsletter de l'UMR5234

Pour toute question concernant cette lettre, écrivez à Christina Calmels.

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