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L’antibiogramme correspond à la détermination de la sensibilité des bactéries aux antibiotiques. Il peut être réalisé comme illustré ci-dessus par la méthode de diffusion en milieu gélosé. En pratique, on ensemence une suspension bactérienne calibrée sur la surface d’une gélose Mueller-Hinton (MH), puis on dépose des disques d’antibiotiques ayant une charge définie. L’antibiotique diffuse autour du disque selon un gradient de concentration. Après 20h ± 4h  d’incubation, on mesure les diamètres d’inhibition (zone autour du disque où il n’y a pas de croissance bactérienne) et on les compare à des diamètres critiques définis par un comité d’experts (CA-SFM, https://www.sfm-microbiologie.org/2019/01/07/casfm-eucast-2019), permettant de classer la bactérie dans la catégorie : Sensible ou (Intermédiaire) ou Résistante à l’antibiotique testé .

On voit très nettement l’évolution d’E. coli au cours du temps. C’est pourquoi la résistance aux antibiotiques est aujourd’hui un problème majeur de santé publique. En 2050, si rien n’est fait,  il y aurait 10 millions de morts par an (selon un rapport de 2016).

Crédit C.Arpin

Cette lettre est publiée par le comité de rédaction de la Newsletter de l'UMR5234

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