30 %

C’est l’estimation du nombre d’adultes touchés en France par l’allergie aux pollens (https://solidarites-sante.gouv.fr).

Alors qu’en 1968 il semblerait que seule 3,8% de la population présentait des allergies respiratoires, ce phénomène s’étend aujourd’hui à une bonne partie de la population. Toutefois ces allergies respiratoires ne sont pas toujours dues aux substances présentes dans l’air tel que les pollens.  En effet, d’autres types d’allergies peuvent induire des symptômes respiratoires alors que la substance responsable se trouve en contact avec l’individu via une autre voie. Cette dernière peut provoquer une inflammation des voies respiratoires qui, au contact de microparticules, vont s’irriter de plus belle et le corps va donc exagérer sa réaction de défense au niveau des muqueuses respiratoires.

Autre fait qui semble avoir un impact sur le nombre de personnes touchées est le réchauffement climatique. Et oui, encore lui ! En effet, ce dernier a deux effets majeurs sur les allergies :

- Augmentation du temps d’exposition aux pollens : la période de pollinisation des plantes est de plus en plus étendue et les allergies étant rarement dues à une seule espèce, les personnes allergiques sont exposées plus longtemps. Ces changements climatiques amènent aussi une concentration en pollens plus élevée

- Augmentation du potentiel allergisant de certains pollens : l’augmentation des températures et du taux de CO2 atmosphérique semble avoir pour effet de rendre certains pollens encore plus allergisants.

Plus personne n’est désormais à l’abri de ce problème de santé. S’il y a effectivement des prédispositions génétiques pour cette pathologie, il n’en reste pas moins que toute personne ayant subi une exposition assez longue à certains allergènes peut, par la suite, avoir cette pathologie.

On en revient donc à un sujet sensible qui est le bien-être de notre planète et comment chacun peut faire pour apporter sa contribution pour préserver notre avenir.